Dans tous les cas, il faudra :
1- Fixer une date d’arrêt avant la prescription du support pharmacologique
2-Prescrire le traitement à la date fixée
> Les posologies du buproprion et de la varénicline sont standardisées, selon un protocole précis recommandé par le fabricant. Des signes d’intolérance peuvent amener à diminuer les doses ou
la durée de la prescription, sans qu’il soit alors démontré qu’il y ait une quelconque efficacité supérieure au placebo. La prolongation du traitement n’a pas fait la preuve consistante d’un intérêt et augmente les risques d’effets secondaires.
> La substitution nicotinique est recommandée si une dépendance physique, même faible, est retrouvée au test de Fagerström.
> L’habitude amène à prescrire une dose de 21mg/24h pour 20 cigarettes par jour (un paquet).
> Si le patient fume sa première cigarette matinale au moins 2 heures après le lever, sans que ceci ne représente un quelconque effort, les patchs de 15mh/16h sont possibles et d’autant plus s’il existe des troubles du sommeil.
> Les patchs sont changés tous les matins lors de la toilette.
> Pour deux paquets de cigarettes par jour, un patch de 21mg/24h est généralement associé à un patch de 15mg/16h. Au-delà , 3 patchs sont possibles, mais des formes orales sont plus volontiers ajoutées à la demande.
3- L’objectif des traitements est de supprimer les manifestations de sevrage. La posologie devra être réajustée en fonction de l’évolution des symptômes pendant les premiers jours, au bout de 4 ou 5 jours.
4- Inversement, en cas de surdosage, les signes apparaissent immédiatement dès le 1er jour. Il disparaissent rapidement avec la réduction des doses.
5- Envisager, pour les femmes enceintes et allaitantes et pour les adolescents, des stratégies
Spécifiques.
Combiner le traitement médicamenteux avec un accompagnement psychologique
Mettre en place un suivi à J-7, J-28, 2 mois et 3 mois
La fréquence peut être plus importante selon les effets et les résultats.