|
|||
PRODUIT | DEPENDANCE PSYCHIQUE | DEPENDANCE PHYSIQUE | TOLERANCE |
++++ | ++++ | ++++ | |
++++ | ++++ | ++++ | |
++++ | ++++ | ++++ | |
HALLUCINOGENES |
|||
+ |
0 | 0 | |
Mescaline |
+ | 0 | 0 |
+ | 0 | 0 | |
Cannabis | ++ | + | ++ |
STIMULANTS | |||
++++ | + | ++++ | |
++++ | + | ++++ | |
++++ | + | ++++ | |
HYPNOTIQUES ET |
|||
Barbituriques | +++ | ++++ | +++ |
Tranquillisants | ++++ | ++ | ++ |
+++ | +++ | +++ | |
++ | + | ++ | |
Solvants volatils | +++ | + | ++++ |
INTOXICATIONS AIGUES |
||
PRODUIT | SYMPTà”MES PHYSIQUES | SYMPTà”MES PSYCHIQUE |
Cannabis | Pupilles inchangées Conjonctives injectées Tachycardie Hypotension ou hypertension Sécheresse des muqueuses Augmentation de l’appétit |
Désorientation temporo-spatiale Hyperesthésie sensorielle Euphorie Vécu de dépersonnalisation Rarement hallucinations |
Solvants | Vertiges acouphènes Nausée, vomissement Tremblements Ataxie Dysarthrie |
Etat d’ébriété : ivresse avec euphorie, excitation psychomotrice Hallucinations audio-visuelles |
LSD Mescaline Psylocibine |
Mydriase Etat nauséeux Céphalées Tachycardie Hypertension Tremblements Incoordination Hyperthermie |
Troubles perceptifs : illusions et hallucinations visuelles, auditives Dépersonnalisation, déréalisation Anxiété Euphorie |
Cocaïne | Mydriase Tachycardie Hypertension artérielle Insomnie Nausée, vomissements Anorexie |
Sensation de bien-être Agitation psychomotrice Elation, idées de grandeur Hypervigilance |
Amphétamines | Mydriase Tachycardie Hyperthermie Céphalée Hypersudation Convulsion (risque de rhabdomyolyse) |
Empathogénie : euphorie, sensation de bien-être, recherche de contact, logorrhée Hyperagitation Hypervigilance Dans la phase de descente : anxiété, dépression |
Opiacés | Myosis Prurit intense Hypotension Hypothermie Somnolence Attention ! risque d’overdose : Insuffisance cardio-respiratoire Hypothermie Myosis serré bilatéral Convulsions |
Euphorie, dysphorie Ralentissement psychomoteur Analgésie Sensation de » flash « |
Barbituriques | Pupilles inchangées, rarement myosis Incoordination motrice Dysarthrie |
Désinhibition psychomotrice Incoordination motrice Dysarthrie Confusion intellectuelle |
Benzodiazépines | Nausées Vomissements |
Anxiété Troubles du sommeil Etat dysphorique ou dépressif Amnésie rétrograde |
Alcool | Signes digestifs (nausée, vomissements, crampes abdominales) Incoordination motrice : caractéristique – démarche ébrieuse Hypotension Hypothermie et ensuite hypothermie Céphalées |
Euphorie puis dysphorie Confusion mentale Désinhibition psychomotrice Troubles perceptifs : hallucinations visuelles, auditives, tactiles |
INTOXICATIONS CHRONIQUES | ||
PRODUIT | SYNDROME DE SEVRAGE | COMPLICATIONS |
Cannabis | Pas de syndrome de sevrage spécifique Si consommation chronique à forte dose, chez certains sujets on observe : anorexie, nausées, insomnie, agitation |
Intoxication chronique exceptionnelle Les psychoses canabiques : tableau déficitaire (indifférence émotionnelle, baisse de l’efficience intellectuelle Le risque d’escalade existe, mais dans une proportion très faible ; ce risque est dépendant des facteurs de personnalité. |
Solvants | Pas de syndrome de sevrage spécifique | Si utilisation prolongée, détérioration de la mémoire Pour les solvants inhalés, destruction de la muqueuse nasale |
LSD Mescaline Psylocibine |
Ni tolérance, ni dépendance physique |
Les phénomènes de flashback, reviviscence hallucinatoire (dans les 48 à 72 heures après la prise) Possibilité de voir apparaître une pharmacopsychose, psychose chronique d’allure schizophrénique |
Cocaïne |
Pas de syndrome de sevrage spécifique |
Psychose cocaïnique Etat dépressif ou déficitaire pendant le sevrage Pharmacopsychose – soit psychose interprétative aiguë (délire interprétatif, à thématique persécutive, anxiété, auto- et hétéroagressivité), résolutive avec l’arrêt du produit, – soit psychose chronique d’allure schizophrénique, révélation d’une psychose préexistante. |
Amphétamines | Tolérance rapide et marquée Forte dépendance psychique Très faible syndrome de sevrage physique (quelquefois des myalgies, douleurs abdominales, frissons, fatigabilité) Troubles du sommeil Humeur dépressive, irritabilité |
Pharmacopsychose – soit psychose interprétative aiguë (délire interprétatif, à thématique persécutive, anxiété, auto- et hétéroagressivité), résolutive avec l’arrêt du produit, – soit psychose chronique d’allure schizophrénique, révélation d’une psychose préexistante. |
Opiacés | Pharmacodépendance physique et psychique très forte Syndrome de sevrage typique (crampes abdominales et musculaires, douleurs diffuses, sueurs, céphalées, angoisse, tremblements, tachycardie, diarrhée) Apparaît a J2 et J3, dure entre 7 à 10 jours. |
Complications infectieuses (abcès, phlébites, endocardite, hépatite, VIH) Dégradation de l’état physique général Chez les femmes : aménorrhée, accouchements prématurés Chez le nouveau-né : dépression respiratoire |
Barbituriques | Pharmacodépendance rapide Syndrome de sevrage : anxiété, irritabilité, crises convulsives. Les symptômes disparaissent entre 5 à 7 jours |
Somatiques : troubles digestifs, amaigrissement, troubles neurologiques : vertiges, pertes de connaissance, dysarthrie Psychiatriques : trouble du caractère, ralentissement intellectuel, trouble amnésique |
Benzodiazépines | Syndrome de sevrage mineur et majeur, en fonction de la durée de l’intoxication (nausée, vomissements, céphalées, tremblements) | Troubles du sommeil, anxiété, troubles amnésiques rétrogrades |
Alcool | Syndrome de sevrage typique : troubles digestifs, convulsions, tremblements, pouvant aller jusqu’au tableau clinique d’un delirium tremens | Altération des fonctions cognitives, ralentissement idéomoteur, amnésie |